Depuis longtemps [PV: Vanessa/Océanne]

J'étais depuis longtemps très seule chez moi. Bon, ok, pas totalement seule, puisque Sébastian était toujours avec moi. Mais une personne me manquait. Une seule. Ma soeur. Celle avec qui je pouvait tout partager. Celle avec qui je me sentait en sécurité. Celle qui ressentait ce quand j'étais en danger et la même qui le savait lorsque je ne n'étais pas d'humeur. Sa présence avait dont de me réconforter autrefois, mais maintenant qu'elle avait disparue, un trou était apparut. C'était même plus qu'un trou. Il était plus qu'immense. Lorsqu'on avait une jumelle, identique ou pas, et que du jour au lendemain elle disparait et que l'on a plus de nouvelle de cette personne si chère, c'est comme si on perdait la moitié de soi-même. Une affreuse sensation. Personne ne serrait capable de la décrire. Mais bon, depuis quelque temps - je ne saurais dire combien - je ne vivais qu'avec mon frère. Eh oui, mes parents ne sont plus de ce monde. Ni du mien. Sébastian et moi les avont éliminé. À quoi bon les laissé vivre. Ils ne le méritaient pas. Alors c'est la monnaie qui leur était dûe.

J'étais assise sur le bord de ma fenêtre avant de me lever de la et de descendre à la salle à manger. La nuit dernière j'étais entrée par la fenêtre de ma chambre, donc je n'avais pas vu ça. Il était posé là, sur le comptoir de la cuisine. Je m'approchai tranquillement pour voir de quoi il s'agissait. C'était un morceau de papier plier en deux. Je le pris dans mes mains. Une odeur monta à mes narines. Non, ça ne se pouvait pas. Les mains tremblantes, je dépliai la feuille de papier et lu ce qui était écrit. Cela va comme suit :Toujours les mains tremblantes, je repliai la feuille en deux et l'insérai dans la poche arrière de mon jean. Folle de joie, je courut, à la vitesse d'un vampire, vers la porte. Je ne remarquai pas mon frère et je sortis rapidement pour aller à la forêt. J'espèrais que Van' soit toujours là.

J'arrivai à la forêt et dieu soit loué, je n'étais pas une humaine. Sinon j'aurais été trempée de sueur. Je jetai quelques regards furtifs pour voir si je ne verrais pas ma soeur. Je ne la vit pas et une grande déception fit place sur mon visage à la place de la grande joie que j'avais éprouvé quelques minutes plus tôt. Déçue je restai sur place et regardai le sol. Je me dirigeai vers un rocher qui était posé juste à l'entré de la forêt et je mit mes points en dessous de mon menton. Je m'étais fait une fausse joie, j'étais sûre...

J'étais folle de joie. Depuis ma venue à Forks, tout avait roulé comme sur des roulettes. J'avais à peine eue à interroger deux ou trois personne pour avoir la confirmation que Océanne et Sébastian vivaient ici. Ils m'avaient tellement manqué tout les deux ! S'en était insupportable de vivre sans eux.
Je m'étais donc rendue à leur domicile tout joyeuse, mais je n'avais trouvée personne. Déçue, j'avais tout de même laissé un mot dans leur cuisine. Peut être la mienne aussi bientôt.
Sans plus attendre j'avais courue à la forêt, et en haut d'un arbre j'avais attendu. Le temps avait semblé s'étirer, traîner en longueur. Il était si lent !
J'aurais voulu le presser d'avancer, plus vite, encore plus vite !
Mais hélas je me retrouvais aussi impatiente et impuissante qu'une pauvre humaine. Irritant.
Mais le temps finit bien par s'écouler. Et au bout d'un moment qui me sembla long, long, très long, j'entendis un bruit de course vampirique.
Je me suis figée, n'osant pas encore en croire mes yeux. Au dessous de moi, se tenait Océanne. Ma Océanne !
Elle regarda autour d'elle puis s'assit sur un tronc visiblement déçue. Je ne pouvais toujours pas bouger. Puis d'un seul coup je reprenais le contrôle de mon corps et je sautais du bas de mon perchoir.
Je restais une demi-seconde, pas plus à observer Oc' puis je me suis jetée dans ses bras. Je l'ai serrée très fort contre moi. Si j'étais humaine j'aurais fondue en larmes. Là j'ai juste sentie ma gorge se serrer.
J'ai murmurée, au comble de la joie :
- Oh, Océanne, je t'ai retrouvée ! Ma jumelle, mon double, mon miroir ! Oh Satan, ce que tu m'a manquée ma puce !

J'étais plongée dans mon désespoir quand j'ai sentie une force m'attirer à elle. Je n'offrit aucune résistance, car je reconnu assez rapidement l'odeur à qui appartenait cette force. Ma jumelle. Ma Vanessa. Un immense sourire s'afficha en moins d'une fraction de seconde. Elle était enfin revenue. Je la serrai contre moi et souhaitai de ne plus jamais la reperdre. Ça avait été si douloureux. Juste le fait d'y penser j'en ai des frissons. Je relâchai un peu ma soeur qui venait juste de me murmurer combien je lui avait manquée. Je plantai mon regard dans le sien, toujours en affichant se sourire qui traversait mon visage.

- Oh cocotte! Tu ne peux pas immaginer à quel point tu m'as manqué à moi aussi. Attendre aussi longtemps à été la pire des punitions. Mais où étais-tu passée? Sébastian c'est fait du sang-froid pour toi, alors immagine ce que j'ai ressentie!

Je voulais savoir ce qui était arrivé à ma soeur. Depuis tant de temps, il devait y avoir forcément une explication. Sinon C'était impossible. Je passai un bras autour des épaules de Vanessa. Toujorus mon regard dans le sien, j'essayait de trouver des réponses à mes questions, mais c'était peine perdue. Je me contentai donc d'être patiente et d'écouter attentivement les propos que tiendrait ma soeur. J'étais ouverte à tout savoir. Le temps ne comptait plus maintenant. Il c'était même arrêter pour moi. Au sens figuratif du terme...