[HOT] A la tombée de la nuit [PvBell'&Ed]

Calme début de soirée à la villa Cullen… Assis sur le rebord de la fenêtre de notre chambre, j’admirais les étoiles en écoutant distraitement les bruits alentours. Ainsi je perçu qu’Alice, Jasper Carlisle et Esmé étaient au salon, devant la télévision qui j’entendais faiblement grésiller. Surement devaient-ils regarder les informations, comme souvent le soir. Emmett et Rosalie étaient dans leur chambre et je préférais me concentrer pour na pas percevoir leurs pensés – bien que je sache pertinemment ce qui se passait dans la chambre voisine… Quant à Angie, elle dormait paisiblement dans sa chambre qui était juste à côté de la nôtre et je l’entendais respirer doucement. Un sourire s’imprima sur mon visage à l’entente de ces pensées. Même endormie, cette petite fille restait adorable…

Je soupirais en repensant à notre première rencontre… La première fois que je l’avais vu, cette petite fille au regard d’ange, elle m’avait transpercé le cœur. Si touchante, fragile et forte à la fois, j’avais trouvé en elle bien plus qu’une nouvelle sœur. Elle était désormais le rayon de soleil de tout le monde à la maison. Surtout de Rosalie et Bella ! Ca ne m’avait pas étonné le moins du monde de la part de Rosalie, qui avait toujours désiré avoir un enfant. Qu’elle s’occupe d’Angie comme une mère l’aurait fait m’avait paru normal. Mais venant de Bella, j’avais encore du mal à m’y faire. Je n’imaginais pas Bella avoir la fibre maternelle, et pourtant ! Il n’y avait qu’à la voir avec Angélica pour réaliser à quel point elle comptait pour Bella. Je réalisais alors que – peut-être – sa transformation forcée l’avais privé des joies de la maternité… Je réalisais alors que moi aussi, j’aurais aimé avoir un enfant. Un enfant avec elle, qui serai le nôtre, le fuit de nôtre amour. Je soupirais longuement… Cela n’arriverait malheureusement jamais.

Des bruits de pas feutrés et une odeur familière vinrent me sortir des mes tristes pensées. Je reconnu immédiatement la personne qui s’approchait de notre chambre. Bella ! Je bondis de la fenêtre au moment même où elle ouvrait la porte de notre chambre. Je me tenais debout à côté de la large fenêtre vitrée de notre chambre. Un sourire en coin illuminait mon visage pâle et figé à jamais dans ma dix-septième année.

Sa beauté me transperça en plein cœur. J’avais oublié combien elle était devenue superbe depuis sa transformation. Encore plus belle qu’avant ! Moi qui croyais que c’était impossible… Je lui souris faiblement. Je ne m’étais pas encore totalement débarrassé de mes démons intérieurs qui continuaient de me hanter. Quand cela prendrait-il fin ? Il fallait s’y résoudre, surement jamais. Cependant, la présence de Bella m’apaisait. Incontestablement. Elle était ma morphine, ma passion, mon unique amour… Longtemps j’avais souhaité ressentir cela pour quelqu’un. Je n’avais alors jamais imaginé que ce sentiment pourrait être si fort et si poignant. A présent qu’elle était là, je me sentais presque bien, apaisé en tout cas.

Elle avança doucement vers moi. A son expression, je devinais qu’elle se doutait que je n’étais pas au meilleur de ma forme. A moi donc d’user de mes meilleurs arguments pour la convaincre du contraire… ou lui faire oublier que je n’allais pas si bien que ca ! Autrefois, lorsqu’elle était humaine, il m’était très facile de la déconcentrer. Mais désormais qu’elle était vampire, j’ignorais si j’avais toujours le même effet sur elle… Avant même que j’ai le temps d’entreprendre quoi ce soit, elle fut devant moi, enlaçant tendrement mon cou et déposant ses lèvres fines sur les miennes. J’eu l’impression que cela faisait une éternité que nous ne nous étions pas embrassé… A vrai dire, cela remontait surement à avant sa transformation… Je réalisais alors que c’était notre premier baiser depuis qu’elle était vampire. J’aurais eu envie que celui ce ne s’arrête jamais. Je fourrageai ma main dans ses cheveux et l’enlaçait par la taille, mais rien n’y fit, elle interrompit rapidement notre baiser, sans même se rendre compte – surement – que je la retenais avec autant de force que je le pouvais. En tant que nouvelle née, elle avait désormais beaucoup plus de force que moi. Je ressentis alors ce qu’elle avait dû ressentir lorsqu’elle était humaine et que j’interrompais nos baiser, dès qu’ils devenaient « imprudents ». Elle plongea alors son regard dans le miens tandis que, résigné, je relâchais mon étreinte inutile.

- Que t'arrive t-il? Tu as l'air triste, dit-elle.

Rapidement, j’éludais sa question, replaçant une de ses mèches derrière son oreille et caressant doucement sa joue. Je lui fit à nouveau mon petit sourire en coin, qui ne la laissait jadis jamais indifférente, avant de lui répondre, tout doucement, en chuchotant presque d’une voix suave.

- Rien ma Bella, je n’ai rien, répondis-je. J’ai simplement encore un peu de mal à me faire à tous ces changements soudains…

Mes mains allèrent ensuite se promener délicatement sur son épaule et sur la peau pâle de son bras. Mon dieu qu’elle était belle… Chaque partie d’elle était merveilleuse et désirable. La peau de ses doigts fins, son cou délicat, ses petites épaules frêle, ses lèvres fines et douces… Dans un élan de passion, je l’attirais contre moi, planquant l’une de mes mains sur ses hanches et l’autre dans ses cheveux bruns. Trop de temps passé loin d’elle sans la toucher ou l’embrasser m’était pénible. Cela faisait plusieurs jours maintenant. C’en était trop. Elle me manquait terriblement. Certes il était inconscient de ma part de l’embrasser ainsi. Ce genre de baiser nous était interdit lorsqu’elle était humaine. Mais à l’heure actuelle, ce n’étais pas vraiment plus prudent… Les nouveaux nés peuvent avoir des réactions imprévisible et Bella n’échappait pas à la règle.. Tant pis pour la prudence ! Cette fois, je décidais de prendre le risque… Quelle plus belle fin pouvais-je souhaiter, si c’était dans ces bras ?

Elle passa ensuite sa main sous ma chemise. Ce geste, d’ordinaire, ce genre de gestes nous étaient interdit, par mesure de prudence. Désormais que Bella était vampire, cet interdit n’avait plus lieu d’être. Je me ravisais alors de retirer sa main de mon torse et au contraire, j’approfondissais notre baiser en passant ma main qui était sur sa hanche sous son chemiser. Le contact de sa peau m’ »tait intensément agréable et j’eu du mal à contenir ma passion et mon désir. Je resserrais alors mon étreinte autours d’elle. Maintenant, je n’avais plus peur de lui faire du mal. L’inverse par contre, n’était pas vrai… Soudain, elle interrompit notre baiser, plongeant son regard dans le mien. Même sans lire ses pensées, je perçu facilement son inquiétude.

-Tu crois que c'est une bonne idée? Demanda-t-elle la voix pleine d’inquiétude.

Je lui souris en repoussant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle était donc consciente de sa nouvelle force et qu’il était possible et envisageable qu’elle puisse me blesser si nous faisons ce que nous pensions tous les deux à faire. Pourtant, je me fichais pas mal du risque… J’avais envie d’elle et ce désir était plus fort que tout. Caressant doucement sa joue, je lui répondis d’une voix haletante de désir.

- Oui mon amour, tout ira bien, ne t’inquiète pas…

Je repris alors notre baiser là où elle l’avait interrompu avec encore plus d’ardeur et de passion. Reculant à petit pas, sans interrompre notre baiser, je nous entrainais vers le lit… L’envie et le désir me brulaient les lèvres… J’avais l’impression que cela faisait une éternité que nous n’avions pas eu un moment d’intimité tous les deux. Je déplaçais alors mes mains vers les boutons de son chemisier que je me mis à déboutonner doucement, sans interrompre notre baiser, avant de lui retirer avec douceur… L’espace d’u instant je redoutais sa réaction… Mais étrangement, ce n’était pas une réaction violente de sa part qui m’effrayait, mais plutôt un refus de sa part… Allant jusqu’au bout de mon geste je priais intérieurement pour qu’elle ne me rembarre pas…

Je continuais de l’embrasser avec passion en tendresse, tandis que mes mains terminaient de lui retirer son chemiser et de parcourir son merveilleux corps. Haletant de désirs, je m’appliquais à ne pas avoir de mouvements brutaux, bien plus pour préserver le romantisme de ce que nous nous apprêtions à faire, que par réel risque de la blesser. Cu fut alors qu’elle passa sa main sous ma chemise, geste qui m’obligea à fermer les yeux pour contenir mon désir. Ne sentant vraisemblablement pus sa force, elle m’arracha ma chemise d’un seul cou, ce qui me décrocha un petit sourire attendrit. Elle reprit alors possession de mes lèvres et moi des siennes, continuant de faire glisser mes mains sur son corps, descendant l’une d’elle vers ses fesses pour lui retirer son pantalon. Séparant ses lèvres des miennes, j’ouvrais de nouveau les yeux, la découvrant haletante de désir. Elle s’approcha de mon oreille et y chuchota les mots les plus excitants et tendre qu’on m’ait jamais dit. « J’ai envie de toi… » Je me sentis frémir et elle passa sensuellement sa langue sur le contour de mes lèvres. N’y tenant plus, je l’embrassais langoureusement, en fourrageant l’un de mes mains dans ses cheveux, tandis que l’autre lui arrachait littéralement son pantalon. Il ne restait de son jean, que des lambeaux de tissus qui virevoltait en retombant sur le sol de notre chambre, autours de nous.

- Moi aussi j’ai terriblement envie de toi, ma Bella… haletais-je. Je t’aime tellement…

A ces mots, je l’embrassais de nouveau, et sentis mon sexe se tendre sous le désir et l’impatience de ce que nous nous apprêtions à faire. Cette nuit serait notre nuit, la première. Celle de notre première fois. Et je tenais par-dessus tout, à ce qu’elle soit la plus merveilleuse possible… Tout en continuant de l’embrasser passionnément, je glissais mes mains le long de son corps. Sur ces jambes, ses fesses, son ventre, sa poitrine son cou… Je désirais chaque partie d’elle, même infime. Je la désirais plus que n’importe quoi d’autre au monde. Même plus, que ma propre vie…